Comme espace tampon, lorsqu’elles
sont associées à des contextes naturels de zones humides,
ces productions conservent la fonction épuratoire et régulatrice
à l’échelle des bassins concernés. La
régression en cours aggrave l’ampleur de la dégradation
qualitative des eaux et multiplie les épisodes critiques.
La disparition de tels paysages à l’origine de l’image
de marque de la production animale de certains terroirs, substitue
une communication de crise environnementale faute d’accompagnement
et de précaution, certainement préjudiciable à
l’économie de l’élevage.
Enfin, il subsiste plus 1000 ha de « STH » dans seulement
66 cantons, mais dont seulement 11 cantons peuvent se prévaloir
d’un potentiel préservé significatif de surfaces
toujours en herbe de plus 5 000 hectares. C’est dans ces zones
devenues rares qu’à titre de prévention il faudrait
engager des mesures adaptées aux situations qui méritent
d’être caractérisées de façon détaillée.
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